« Chemin faisant, Marseille » L’arrière-ville prend corps

cheminfaisant-700x340Dimanche 6 octobre, venez écouter les récits partagés Chemin faisant, Marseille – L’arrière-ville prend corps au MuCEM – Auditorium Germaine Tillion.

 

Un voyage dans la ville. Peut-être faudrait-il plutôt parler d’un voyage dans l’arrière-ville, tant ce qui se vit là est peu entendu, peu vu et peu reconnu comme part constituante de la richesse de la ville. L’arrière-ville n’est pas périphérie, elle n’est pas banlieue, elle se déploie à l’échelle de la ville entière. Elle est faite de plusieurs urbanités, d’histoires qui se trament au gré de départs et d’arrivées. Elle est faite de ce que chacun y porte, y transporte, y invente seul ou avec d’autres.

Dans cette arrière-ville, trois artistes sont entrés, ont erré, rencontré ceux et celles qui l’habitent. Et, chemin faisant, se sont inventés de singuliers récits de voyages où se représenter signifie aussi pouvoir se réfléchir.Les trois premiers épisodes de « Chemin faisant, Marseille » sont coproduits par MP2013 et seront présentés au Mucem durant la journée du 6 octobre.

Trois artistes, trois quartiers de Marseille, trois gestes pour dire la ville avec ceux qui l’habitent : Depuis 2010, les artistes Anne Alix, Aurélia Barbet et Till Roeskens rencontrent les habitants des quartiers Joliette, Busserine et Consolat-Mirabeau, pour la création de récits partagés de ces territoires.

  • EPOPEE 1 : MARSEILLE EST MOINS FOLLE QU’IBIZA de Aurélia Barbet (26′) : Le long du port autonome, au milieu des grues, des immeubles qui poussent, des perspectives recomposées, s’entendent des récits d’habitants mis en musique et en image par Aurélia Barbet et Pierre Azais.
  • OMEGAVILLE de Anne Alix (35′) Dans les cités des quartiers nord, la cinéaste Anne Alix interroge ce qui fonde la communauté. Des enfants aux parents, d’une culture à l’autre, comment chacun revisite cette notion dans le fait même de partager un espace de vie.
  • PLAN DE SITUATION #7 Consolat-Mirabeau de Till Roeskens (1h30) Au creux du bassin de Séon, dans ce coin perdu du grand nord de Marseille, une performance de conteur de Till Roeskens. Une carte dessinée à même le sol et la rencontre des êtres croisés là et ce qu’ils ont confié de leurs vies mouvementées.
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