En 2020, la Ville de Marseille accueille la biennale d’art contemporain itinérante Manifesta, événement nomade européen né au début des années 90 en réponse aux évolutions sociales, politiques et culturelles de l’après-guerre froide (et notamment la guerre de Bosnie).
Du 7 juin au 1er novembre, elle déploiera des œuvres d’artistes internationaux, des performances et des interventions dans l’espace public.
Dès décembre 2019, son Tiers QG est investi par les Archives Invisibles,un programme d’expositions et d’événements qui explore les enjeux actuels de Marseille par le dialogue avec des structures à l’implantation locale forte. Hôtel du Nord y participe aux côtés du CIQ Belsunce, des Excursionnistes marseillais, Made In Bassens, Un centre ville pour tous, Be Vice, Mémoire des sexualités et du Polygone étoilé.
La coopérative investit le Tiers QG du 57 rue Bernard Dubois en partenariat avec l’artiste marocain Mohamed Fariji et son projet de Musée collectif de Casablanca : du 21 février au 21 mars, exposition, ateliers, rencontres et balades sont au rendez-vous.
Ceux qui ont cru à une énième opération de culture marketing ne peuvent que se laisser agréablement surprendre : la Biennale est subversive et son programme fait la part belle aux récits des populations délaissées et des territoires malmenés. Cette 13e édition, intitulée Traits d’union.s, invite l’art et la société à échanger et exprimer la richesse culturelle et la diversité des communautés de la ville la plus emblématique des relations entre Europe et Méditerranée. La Ville de Marseille se retrouve ainsi dans une position paradoxale qui ne manque pas de piquant, en cofinançant sa propre contestation. L’occasion de mettre le pied dans la porte des institutions et de faire entendre nos actions et nos engagements à l’échelle européenne !
De la valeur des archives invisibles pour la société.
A l’occasion du programme du Tiers QG #Archives invisibles de la biennale Manifesta13, Hôtel du Nord est invité à partager ses archives invisibles, collectées et racontées avec Mohamed Fariji, artiste et porteur d’un projet de Musée collectif à Casablanca. Les #ArchivesInvisibles retracent les généalogies et les mémoires non institutionnelles d’initiatives d’habitants, d’histoires de résilience et de synergies collectives originaires et situées dans des zones particulières de Marseille. Ces généalogies qui remettent en question les discours « traditionnels » de la ville, sont racontées par un
ARCHIVES INVISIBLES #3 HÔTEL DU NORD (Marseille-Casablanca): la programmation
A l’occasion du programme du Tiers QG de la biennale Manifesta13, la coopérative Hôtel du Nord vous invite à découvrir ses archives invisibles, collectées et racontées avec Mohamed Fariji, artiste et porteur d’un projet de Musée collectif à Casablanca. Entre pas à pas et pas de côté, c’est par la marche que s’est exprimée il y a plus de 20 ans au nord de Marseille le besoin d’une autre manière d’observer, de penser et de finalement renouer activement avec les traces du passé. Alors forcément il fallait sortir, partir à pied…
Les rencontres de Faro à Venise les 3 et 4 décembre 2019
Dans le cadre du Plan d’Actions de la Convention de Faro, Hotel du Nord a été invité par le Conseil de l’Europe à participer aux quatrièmes rencontres du Réseau de Faro à Venise les 3 et 4 décembre 2019. Virginie Lombard était ravie d’y participer pour représenter la coopérative. Une trentaine de participants venus d’Italie, d’Espagne, d’Autriche, de Lituanie, de Serbie, d’Arménie, de Géorgie et de France, représentant leur communauté patrimoniale, sont venus échanger à partir de leur projet spécifique
Du droit au patrimoine aux droits culturels des personnes
Le 24 novembre 2020, notre coopérative aura 10 ans. Dix années d’expérimentation sur l’interprétation et l’application du droit au patrimoine culturel, comme droit humain, dans le cadre coopératif et dans le cadre de l’action publique. Les élections municipales sont l’occasion de constater que en dix ans la question des droits culturels a grandement évoluée au niveau législatif et timidement au niveau des institutions. Il y a dix ans, leur prise en compte relevait d’une expérimentation patrimoniale dans les quartiers nord