Mardi, sous un vent très musclé, nous sommes allés avec les ânes au Plan d’Aou. Construite sur un plateau (qui faisait partie de la propriété du Marquis de Foresta) très exposé, la cité aurait pu ce jour-là sortir les voiles et s’envoler dans le ciel (longtemps les bâtiments ont d’ailleurs porté des noms de bateaux ou de piraterie d’où le nom du snack de St Antoine Le Corsaire…) !
L’idée proposée par Cristina et Nadia du centre social était de fabriquer du pain et d’aller le distribuer aux voisins et passants avec les ânes (Billy a été rejoint par Picasso et Caroline).
Au centre social, une équipe de petits boulangers
On part distribuer le pain puis balader sur Foresta
Le lendemain nous voilà avec un mistral plus apaisé à la Bricarde. Cette fois la journée concoctée avec le centre social et l’association Sextant et plus associe la découverte de Foresta avec les ânes à l’observation photographique grâce à des Sténopés. Les photos ainsi réalisées seront d’ailleurs exposées le 4 juin…
A partir du jeudi plusieurs équipes s’activent. D’un côté un atelier de conception et construction avec un groupe de jeunes accompagnés par l’AFEV.
Les constructeurs de Yes We Camp invitent les jeunes à plonger dans le paysage, dans le plan, et dans le projet !
On se lance dans la fabrication d’un podium et de médailles Foresta pour l’olympiade du lendemain avec les centres sociaux de la Viste, de Campagne Lévèque et de l’ADDAP !
Et voilà le résultat.
Et pendant ce temps…
Du côté de la Viste on profite de la douceur pour s’occuper des ânes et discuter avec Bénédicte de ce qu’un animal comme l’âne peut apporter aux humains. Sorte de miroir de nos émotions, il est un excellent médiateur voire un malicieux thérapeute.
Avant de rejoindre Foresta on se balade dans l’histoire et les paysages du quartier, entre histoires de châteaux, d’ermitage et d’architecture (la cité est classée Patrimoine XXème).
Au même moment sur les parcelles de comestibles sauvages on récolte, on cueille, on trie pour pouvoir cuisiner le lendemain.
Le lundi suivant une nouvelle parcelle sera d’ailleurs crée, tressée et inventoriée par les enfants de l’école de la Viste.
Et pour finir le vendredi : nous avons d’un côté testé les usages sportifs des terrains avec une petite Olympiade et de l’autre démarré l’épicerie Foresta (sirops de fenouil et d’acacia, tajine de mauve et biscuits au thym) dans les cuisines de la Gare Franche.
Les plus petits ont également préparé les bombes à graines qui serviront à une action collective le 4 juin.
Et l’image de fin promise au début : Foresta version gâteaux paysages. Vous reconnaissez ?