Le 1000 Pattes à Saint André#1

En octobre, à l’entrée de la saison hivernale (même si en vrai il faisait encore bien doux), le 1000 Pattes s’est lancé dans un nouveau chantier dans le quartier de Saint André, où Christine Breton avait fait, 20 ans en arrière, un gros travail patrimonial avec les habitant.e.s.
Nous avons donc décidé de marcher dans les traces de ses pas, dans ce quartier que de nombreuses personnes (y compris ceux qui y vivent) disent être “mort” ou “mourant”.
Dans ce contexte, qu’est-ce que ça donnerait de chercher à relier les fragments d’histoires, de les tisser avec nos petites (mais nombreuses) pattes ?

Pourrait on trouver un moyen d’insuffler de l’envie dans ce territoire qui ne semble attendre qu’une étincelle pour affirmer toute sa vitalité ?

Comme à chaque début de chantier 1000 Pattes, on a commencé par une séance à la table, dans la cour de Jeanne, qui vit dans sa maison de famille. On a chacun.e partagé ce que nous inspirait Saint-André.
Il en est ressorti à la fois beaucoup et pas grand chose, selon qu’on y ait vécu, comme Amid et Jeanne, ou qu’on y soit seulement passé maintes fois, en voiture qui plus est.
Heureusement Christine, qui connaît bien le sujet, était là pour nous donner des indices.

Pour que ces indices gardent de leur mystère, Julie a proposé de les synthétiser sous forme de “devinettes Carambar”.

Voici ce que Julie entend par là :

– De quoi l’arrêt du bus St André PN nous informe t-il?

– On utilise mon premier pour s’accorder

Mon second vient après le ré

On dit de mon 3ème qu’il représente nos intérêts pulsionnels

Mon 4ème s’entend de loin

Mon 5ème dit bonjour en espagnol

Mon tout pourrait résonner et chanter avec tout le village.

– Chez certains je suis une vieille tradition provençale, chez d’autres je suis une tradition qui s’invente au jour le jour, partout je parle de subsistance et de Méditerranée. Qui suis-je?

– De quel habitat Grand camp est-il le nom?

– Où se trouve l’âne de Saint-André?

– Quel était le nom du bar que tenait la Tante Yaya?

– Quelles sont les deux grandes familles de Saint André qui jouent à saute-mouton?

– Régine Crespin était : 

une institutrice de l’école rouge

une cantatrice marseillaise

une habitante de la Pelouque

la grand mère de Michel Crespin

A vous?

La suite au prochain épisode.

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