Le journal Libération a consacré un article à « La redécouverte du ruisseau des Aygalades, «véritable personnage» de Marseille« .
Extrait : Avec les Aygalades, cette relation a débuté par la marche, «le pas de côté», «l’urbex qui ne dit pas son nom», comme le raconte Julie de Mueur, engagée dans la coopérative d’habitants Hôtel du Nord. C’est que le ruisseau ne se donne pas facilement à voir. La construction du canal de Provence, au XIXe siècle, est passée par là, le rendant inutile aux grandes bastides. Puis les industries – encore aujourd’hui la cimenterie Lafarge – et la construction de l’autoroute. Quand il n’est pas canalisé, busé, il est perçu comme un égout à ciel ouvert. Mais en 2007, le cours d’eau devient un «véritable personnage» par l’entremise de Christine Breton, conservatrice du patrimoine, qui mène toute une démarche avec les habitants des quartiers Nord. Sur d’anciens plans, elle identifie l’existence d’une galerie souterraine et se rend compte qu’elle débouche sur… une chute d’eau.