SAUVONS MIRAMAR: Carnet de bord(s) Janvier/Février

QUELQUES FRAGMENTS DE MIRAMAR – Janvier/Février 2022
[8 janvier- 14h]

Nous sommes le 8 janvier, premier samedi de « travaux collectifs ». On a encore en tête ce moment de rituel collectif que certain.es d’entre nous ont partagé à minuit le 31 décembre: on pensait faire un chant qui rejoindrait le cri des sirènes, mais bizarrement les paquebots ce soir là se sont tus, il n’y avait que nos voix.On ne sait pas trop comment ça va se passer, mais on est un petit groupe à avoir respecté l’horaire pour tenter la « sieste philosophique » proposée par Michel. Il nous lit un fragment de Tobie Nathan, psychologue pionnier de ce qu’on appelle l’ethnopsychiatrie, une manière plus collective et interculturelle de dialoguer avec nos fragilités. Le texte nous propose de réfléchir à la place que nous donnons à nos rêves et à comment nous les partageons.

[8 janvier- 15h15]

Nous sommes quelques unes à avoir plongé directement dans les échanges après la lecture. Nous discutons sur les lectures qui inspirent chacun.e en lien avec notre mobilisation (voir la liste à la fin), la relation à « nature » et la recherche de nouvelles formes d’organisation. Nous sommes rejointes par Souad, et nous constatons comme c’est à la fois rare et précieux de pouvoir s’offrir des temps où l’on peut échanger de manière apaisé sur nos lectures et aussi nos émotions. Le groupe des Baguettes magiques de la Castellane dans lequel Souad est très impliqué en témoigne particulièrement bien. On en revient ainsi aux rêves et au sens que ça peut avoir de parfois les partager.

[8 janvier- en même temps]

Agnès a un nez de sourciere. Elle flaire l’eau debout, couchée, la tête à l’envers, le cerveau à l’endroit.Et ça marche. Entre quête du tuyau et observation du ruisseau, la piste de l’eau peu à peu s’éclaircit.

[8 janvier- peu après]

Juliette et Anne-Marie nous ont rejoint. Juliette enseigne à l’école de l’Estaque Gare, Anne-Marie porte avec elle l’expérience de divers collectifs et elle trouve immédiatement sa place dans cette conversation… Juliette découvrait le lieu et voyait la possibilité de le partager avec ses élèves. Alors que cette école est depuis longtemps très ouverte sur l’extérieur, les deux ans de consignes sanitaires commencent à peser. On se dit que des endroits de grande proximité comme Miramar prennent vraiment tout leur sens dans leurs usages pédagogiques. Marine explique alors son projet d’ateliers en direction des enfants et ses idées pour amener les habitants du quartier à venir découvrir. On commence à imaginer comment faire ça ensemble, comment croiser les contraintes et les désirs, se relier avec aussi les enfants.


[[8 janvier- en même temps]

La bande des chercheurs d’eau s’organise, plusieurs hypothèses subsistent sur sa provenance mais elle est bien là.

[15 janvier- après midi]

Première marche de la Castellane à Miramar, motivée par Souad et Fadila qui veulent montrer le lieu aux autres femmes de la Baguette Magique.On constate à la fois la proximité et le mauvais état de la voirie. On se dit que le cheminement pourrait être un projet commun, à la fois concret et poétique car il pourrait aussi permettre d’inventer des formes de signalétiques atypiques. A suivre…

[21 janvier – 17h]

La coordination planche sur l’organisation de la saison #2. Comment ne pas faire une usine à gaz, laissez place à l’improvisation et aux implications spontanées tout en fabriquant peu à peu une culture collective, des manières de décider en commun, quand c’est bien le lieu comme « commun » qui est en jeu.On cause, on cause, et Mathilde dessine.

[24 janvier – soirée]

Bien qu’il soit déjà réalisé depuis quelques semaines, c’est ce soir que se décident plusieurs d’entre nous à écouter le documentaire de Coline réalisé à partir de la rencontre de bilan du 20 novembre avec aussi les élu.es. Et on le trouve vraiment très bien…!http://www.radiogrenouille.com/actualites-2/sujets/a-lhorizon/


[31 janvier – Soirée]

Il souffle un vent violent. Un container de chez TCSI s’effondre sur le chemin de Bizet, manquant de peu d’écraser une voiture.La vie à Miramar est décidément trépidante…

[4 février – 18h]

La coordo coordonne. On est de plus en plus nombreux, c’est bien. On est maintenant d’accord sur la ré-organisation: des outils d’information et pas que sur internet (vive les panneaux avec des infos stables et d’autres en mouvement), des temps collectifs bien repérés (les premiers samedis du mois, les fêtes de saison, la réunion de coordination), des groupes autonomes (et des initiatives individuelles), et une charte pour faire socle commun pour tout le monde.

[5 février- 14h30]

Premier samedi du mois, ça y est l’habitude est prise pour les travaux collectifs. Les enfants ont deviné notre envie de partager avec eux, Melina, Kais, les deux Ambrine et Kilian nous devancent et lancent par eux.elles mêmes la chasse aux tuiles. L’enquête portera ses fruits, 5 tuileries repérées grâce aux estampilles et 4 quartiers ainsi cartographiés en observant bien les tessons. Grâce à Charlie qui avoue son passé d’archéologue, on passe des tessons à l’archéologie expérimentale avec le projet de redessiner le château disparu. Et en attendant le petit club d’archéologues en herbe dégage une colonne dont on se plait à imaginer qu’elle pourrait témoigner de Jules Cantini…

[5 février- Pendant ce temps]

Les chercheurs d’eau ont repris les pelles et les pioches mais cette fois aussi les tuyaux. A la fin de la journée ils auront trouvé comment remplir une « citerne » par gravitation. Grande joie!

[5 février- Encore à ce moment là]

Le groupe qui planche sur les activités commence à y voir clair : des ateliers de voisinage et en direction des enfants en priorité, la poursuite des enquêtes qui peuvent notamment nourrir les balades, avec une urgence partagée de se constituer une vraie connaissance du Grand Port Maritime, l’envie de l’argile et du four qui peut occasionner d’aller rencontrer les voisins de Foresta et les savoir-faire de la terre qui existent dans nos quartiers. On se lit aussi le texte de Fadila qu’elle vient de finir pour la prochaine Baguette magique.

[12 février- 10h]

On est à la Castellane pour accueillir avec nos amies de 3.2.1 et Monkim les enfants et les parents qui viennent partager un Voyage à Miramar. Sur le chemin on expérimente des signalétiques et on se raconte les histoires du quartier. Nous serons une soixantaine à cheminer jusqu’à Miramar. On chante, on fait des cabanes, on regarde un extrait du spectacle de Chloé et Ana, de nouveau la chasse aux tuiles et les instruments en canne. Quelle belle journée.

[14 février-12h]

Marie propose une séance de chant méditatif à Miramar, pour Miramar, dans le cadre de la « Journée mondiale de guérison par le son ». Ce jour là des milliers de personnes ont créé des sons de guérison sur la planète. Encore une manière de se relier à des échelles bien plus vastes…

Pour écrire la suite ensemble, RDV samedi 5 mars…

Liste de livres qui ont inspiré notre échange du 8 janvier:

–                Manières d’être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous, de Baptiste Morizot (2020)

–                Nous ne sommes pas seuls : Politique des soulèvements terrestres, de Lena Balaud et Antoine Chopot (2021)

–                Par-delà Nature et Culture, de Philippe Descola (2005)

–                La Nouvelle Interprétation des rêves et Ethno-roman, de Tobie Nathan (2011 et 2012)

–                Erasme : Grandeur et décadence d’une idée, de Stefan Zweig (1935)

–                Ce que les peuples racines ont à nous dire : De la santé des hommes et de la santé du monde, de Frederika Van Ingen (2020)

–                Adaptation radicale : Effondrement : comprendre, ressentir, agir, de Jem Bendell (2020)

–                L’entraide : l’autre loi de la jungle, de Pablo Servigne et Gauthier Chapelle (2017)

–                Une autre fin du monde est possible : Vivre l’effondrement (et pas seulement y survivre) de Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle (2018)

–                L’espérance en mouvement : Comment faire face au triste état du monde sans devenir fous, de Joanna Macy et Chris Johnstone (2018)

–  Les journaux de la Baguette Magique, par les femmes de la Castellane, 2015/2022 

SAUVONS MIRAMAR : retours sur la saison #1

La mobilisation Sauvons Miramar regroupe des riverains, les CIQ du Bassin de Séon, des associations locales et des habitants d’un périmètre géographique plus vaste sensibles au devenir patrimonial et écologique du territoire.

Elle se donne comme objectifs de :

– Produire des informations factuelles sur le site et sa situation foncière et urbanistique.

– Valoriser les potentialités du site (écologiques, patrimoniales, cadre de vie) tout en les ’articulant à la problématique urbaine du quartier, aux incohérences et aux besoins.

– Démontrer les capacités des citoyens à se mobiliser mais également à produire de la connaissance partagée, de l’organisation inclusive, du récit commun et du projet collectif.

– Travailler des pistes, tester des usages et dialoguer avec les pouvoirs publics pour articuler le court terme (sauver les arbres) au long terme (sauver Miramar en y proposant un projet d’intérêt collectif).

– Veiller au suivi des engagements pris.

Terrains de l’ancienne Villa Miramar

Dans le seizième arrondissement de Marseille, au pied de la limite Est du massif de la Nerthe dont la végétation haute a disparu au cours du siècle dernier, se trouve préservée la « Villa » Miramar, propriété boisée, léguée il y a un siècle par le marbrier et sculpteur provençal Jules Cantini aux Hospices de Marseille avec pour consignes d’en faire un usage à vocation sociale ou sanitaire. Aujourd’hui les bâtiments n’existent plus. Le château a été dynamité par les allemands puis démoli par sécurité et la maison du jardinier a été pillée de ses tuiles après le départ de son dernier locataire à la fin des années 2000. Il reste le pigeonnier et un paysage, représenté sur une toile de Cézanne (musée de Philadelphie aux États-Unis).

Le retour du fantôme de Jules Cantini, rappelant aux élues les conditions de son legs à la ville de Marseille et à l’APHM

Sur son vaste terrain (pour partie espace boisé classé) s’imposent des arbres centenaires et se découvrent quelques essences rares. Il accueille de nombreuses espèces animales : oiseaux diurnes et nocturnes, hérissons, chauve-souris, insectes…

Avec les jardins des propriétés voisines, il représente pour les habitants du quartier l’Estaque Gare-Saint Henri une étendue de respiration, de fraîcheur participant à réguler les pollutions nombreuses subies : couloirs d’accès des avions à l’aéroport, absence d’électrification des postes à quai du port, flux de camions, autoroute…

Dans le courant des années 2010, l’équilibre entre habitat, espaces naturels et agricoles, activités industrielles et artisanales a été mis à mal par l’augmentation brutale de l’activité de stockage des containers et donc des flux de poids lourds. Ceux-ci, pour accéder aux zones de stockage, en partie gagnées sur la colline, doivent emprunter le chemin de Bizet, un chemin rural traversant ce qui était jusqu’alors un ensemble d’habitations et s’accommodant tant bien que mal de cette activité. Le choc est d’autant plus dur que dans le même temps que s’initiait l’augmentation de l’activité de stockage, le nombre d’habitants a été multiplié par deux avec l’implantation d’une résidence de 60 logements.

Cette implantation a été réalisée sans accompagnement du développement d’infrastructures minimums : stationnements, trottoirs, espaces de rencontre, sans oublier les transports collectifs. Une nouvelle résidence de 40 logements va prochainement être construite, sans plus de programmation urbaine.

Vue des quartiers environnants Miramar et du massif de la Nerthe

Dès le début de l’année 2019, face à la dégradation de cet espace de vie et pour prévenir son aggravation, les habitants-riverains de Bizet et des alentours se sont mobilisés. Constituant un collectif soutenu par le CIQ de Saint-Henri, ils ont entrepris d’interpeler la ville et le commissaire enquêteur lors de la consultation pour le passage du PLU en PLUI (Plan Local d’Urbanisme en Plan Local d’Urbanisme Intercommunal). Ils demandaient alors que soit maintenu tout le secteur en zone à urbaniser résidentielle (UR1) et non transformé en zone Industrielle et Logistique (UEa2).

Toutes les conditions étaient alors réunies pour mettre en œuvre un vrai projet d’aménagement intégrant une réflexion écologique sur ce secteur s’étendant jusqu’à la gare de l’Estaque. Face à la détermination des habitants, le 19 avril 2019, Monsieur Ruzé, Maire de secteur, demande au CIQ de faire des propositions accordant la possibilité de mobiliser dans une réflexion globale le terrain de la Villa Miramar et déclare la mairie « prête à soutenir un projet porté par les habitants qui pourrait intégrer jardins partagés, jardin public, des stationnements, raccordements à l’égout… » [1].

Cet épisode de 2019 se clôturera par la « découverte » par la Mairie de secteur (et les riverains) que les terrains avaient été précédemment vendus à Mme Ferraud, épouse de l’entrepreneur Marc Ferraud qui détient notamment l’entreprise TCSI de stockage de containers et jouxtant Miramar. Les enquêtes menées au cours de la mobilisation révèleront que les terrains avaient bien été vendus par l’APHM… dès 2011…

Depuis, le CIQ a de nouveau interpelé les collectivités avec la volonté de peser sur les modifications à venir possible du PLUI. Des associations, notamment Cap Au Nord, se sont également emparées de la question de la pollution de l’air qui s’aggrave. Par ailleurs un important travail a été mené depuis une dizaine d’années par plusieurs initiatives locales (Hôtel du Nord, écoles de l’Estaque et de St Henri, Ancrages, Harmonie de l’Estaque, association Rio, Association Estaque Environnement…) pour documenter à la fois le patrimoine naturel et culturel de nos quartiers (dont l’histoire industrielle fait pleinement partie), dans une perspective de transmission, de reconstruction du récit collectif et de valorisation du territoire dans toute sa complexité.

Dans ces perspectives à partir de la préservation de l’espace planté Miramar et des terrains voisins, c’est bien l’enjeu d’un développement respectueux de l’environnement et de l’humain qui est en cause, dans lequel toute contribution aussi petite soit-elle participe aux engagements de lutte contre le réchauffement climatique et l’appauvrissement de la biodiversité ainsi qu’à la reconnaissance de nos droits culturels en tant que citoyens, parents ou voisins à participer à la définition de nos espaces de vie. Cela passe en premier lieu par la qualité de vie dans nos quartiers et de nouveaux équilibres entre activités, espaces naturels et habitat.

C’est pour tout ceci qu’en quelques heures à peine, le bruit des tronçonneuses le jeudi 22 avril 2021 s’attaquant à aux arbres de la zone centrale, a provoqué la mobilisation d’un très grand nombre de personnes pour « sauver Miramar » !

Il s’avèrera rapidement que les 2 arbres abattus se trouvaient en Espace Classé Boisé. Cet espace comprenait initialement les arbres de la zone centrale du terrain mais a été  «déplacé » dans les derniers documents d’urbanisme vers la ripisylve du ruisseau des Favants, libérant ainsi la surface plane des parcelles, plus propice à l’usage industriel. Interpellée par les citoyens et par la Maire de secteur Nadia Boulainsseur, la Maire ajointe à l’urbanisme Mme Mathilde Chaboche a suite à ce constat d’infraction porté plainte auprès du Procureur de la République.

Le temps de la procédure ainsi laissé l’espace et le temps à la mobilisation citoyenne pour mener un cycle d’enquêtes partagées, de rencontres entre riverains qui ne se connaissaient pas, d’accueil et d’accompagnement d’usages variés.

Des objectifs communs ont aussi été établis avec les mairies centrales et de secteur autour de la révision du PLUI, qui entamait en septembre une période de modifications sous l’angle de la prise en compte des enjeux de Nature en ville (trames vertes et bleues notamment).

La production de connaissance par les habitants a ainsi trouvé comme usage l’élaboration d’un argumentaire très documenté proposant le passage des parcelles Miramar en Zone naturelle mais également une mise en cohérence des fonctions urbaines, écologiques et sociale du développement urbain du quartier2. Dans cette optique une démarche de négociation avec le propriétaire avait été annoncée au printemps par la Maire de secteur pour effectuer un transfert de foncier avec propriétaire afin de rendre possible cette cohérence. Il s’agit dans les prochains mois d’en suivre la mise en œuvre.

L’assemblée des communs, 13 novembre 2021

Entre le 22 avril et le 20 novembre 2021, la mobilisation citoyenne a permis :

  • La création d’un potager partagé.
  • L’organisation mensuelle d’un pic-nic de voisinage alliant convivialité et partage des enquêtes…
  • La production d’enquêtes populaires (patrimoniales, botaniques, urbanistiques) et de formes pour transmettre au plus grand nombre (récits sur internet, expo, spectacles/performances, jeu de l’oie…).
  • Des activités d’usages collectifs (prise en charge des chats errants, sociabilités riveraines, yoga, chant, jeux pour enfants, balades…).
  • L’installation d’outils partagés de soin (panneaux de médiation, table d’accueil, toilettes sèches, poubelles, signalétique…).
  • L’accueil ou l’organisation de manifestations en lien avec les valeurs de la mobilisation (Assemblée des communs, Journées européennes du patrimoine, rencontre de chorales…).
  • L’élaboration d’un argumentaire pour la révision en cours du PLUI et la demande de classement des parcelles en zone naturelle.
  • L’expérimentation d’une première forme de gouvernance collective.

RÉCIT COMM-UN : une balade dans le sens de la pente à la recherche de nos communs

A l’occasion de l’Assemblée des communs qui s’est tenue à Marseille du 12 au 14 novembre, Hôtel du Nord et le Bureau des guides ont proposé une grande balade-atelier pour relier plusieurs initiatives, toutes actuellement en grande fragilité, propices aussi à questionner cette notion qui parle de nos rapports à la propriété, de la place qu’on donne au vivant, de quand et comment on tente de se mettre en commun pour un espace, un bien, une pratique. 

En voici un petit récit, plutôt poétique que politique, quoique…

Comme Un matin sur un quai de la Lave, en pied de collines de la Nerthe.

Lumière froide des histoires brûlantes de l’ancien Parc à Bloc, des usines à ciment et à chimies, des projets échoués et des envies de continuer à vivre ici.
#Espace commun/Espace public?

Comme Un tiers village noyé dans les tiers lieux.

Quête des vocabulaires pour tenter de nommer ce qui se fait, se vit, se régule, s’agence, s’ajuste, s’invente à l’ombre du Grand Port.

Epuisement du langage, tangage, sillage…
#Permaculture des usages #A qui la mer #Habiter les Containers

Comme Une fleur plantée sur une pelle.

Un jardin sauvé une saison, une maison sans mur qui pousse au jour le jour, et au loin la colline qui peine à contenir nos containers errants.

Au milieu des voiries bruyantes, les voix in-finies de Wardia, de Danièle, d’Hamid, de Philippe, de Mlouka, des voisins.
#Soin du vivant #Voisinages joyeux et créatifs 

Comme Un ancien parc bastidaire.

Comme Une autoroute sur notre tête.

Marcher à la rencontre de ce qui vient, de ceux.elles qui sont là.
#Partager les récits #Penser avec ses pieds

Comme Une fissure qui raconte.

Un centre commercial aux pieds d’argile, une aventure qui tient le terrain, une recherche qui explore avec des pinceaux et des baguettes magiques.
#Recherche action#L’Art qui active#Auto-organisations

Comme Un coucher de soleil sur une terre.

Ecouter les enfants qui chantent à la lune quand entre chiens et loups les contenairs deviennent des jeux, les propriétaires des partenaires, les politiques des formes floues et Marseille commun mirage.
#Communs fonciers#Usages et droits d’usages

LES CHEMINS BUISSONNIERS DES JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE

Depuis les premières marches collectives avec Christine Breton les Journées Européennes du Patrimoine sont restées un moment symbolique fort pour affirmer et partager une approche vivante du patrimoine, qui relie, tisse les histoires, nous invitant à mieux habiter en renforçant nos voisinages et notre sens des lieux.

Cette année, à l’occasion des JEP 2021, les multiples communautés de la coopérative Hôtel du Nord propose quatre rendez-vous. Ce riche programme est à l’image des multiples rencontres, des projets foisonnants et parfois surprenants issus des nouveaux chantiers d’explorations ainsi que de la poursuite d’anciens. Au programme : balades, pique-niques, expositions, ateliers, interventions artistiques, rencontres avec les voisins (humains mais aussi à feuilles, à plumes, à poils…).

Samedi 18 septembre, St Louis-Les Aygalades/ 14h-17h

JARDINONS AUX CHEMINOTS!

Une balade mélangeant histoires jardinières et patrimoniales pour aller à la découverte de ces incroyables jardins partagés du côté de l’ancienne gare de Saint Louis-Les Aygalades.

Samedi 18 et dimanche 19 septembre, St Henri/L’Estaque toute la journée

LES HISTOIRES VRAIES DE MIRAMAR

Balades, expo, ateliers, interventions artistiques, rencontres de voisinage autour d’un site à préserver

Pendant longtemps peu d’habitants de Saint Henri et de L’Estaque savaient où était ou ce qu’était Miramar. Des riverains proches prenaient soin de longue date de ce petit poumon vert, sans pour autant le nommer. Et puis un jour d’avril 2021, en plein confinement, ce reliquat de terrain de campagne faillit devenir une extension des usages de logistique portuaire déjà présents dans le quartier, sous forme de stockage de containers…

Les Journées Européennes du Patrimoine sont l’occasion de restituer ces quelques mois de mobilisation, d’enquêtes et de rencontres.

Samedi 18 septembre [10h-18h]

Balade suivi d’un pic-nic partagés, puis d’un après-midi dans tous les sens…

Balade Miramar côté Saint Henri / 10h

Une balade pour appréhender Miramar à partir du village tuilier de St Henri et le développement urbanistique de ses pourtours à flanc de colline.

Pic-nic partagé / 12h30

Tous à Miramar / à partir de 14h

Visites du site, promenades botaniques, interventions artistiques, chants partagés, ateliers…

Dimanche 19 septembre [10h-18h]

Balade Miramar côté L’Estaque / 10h

Une balade qui relie les histoires tuilières , industrielles mais aussi musicales et artistiques de ce côté de l’Estaque pour imaginer Miramar comme un lieu de mise en commun, de rencontres, de poésie et de solidarités.

Pic-nic partagé / 12h30

Tous à Miramar / à partir de 14h

Visites du site, promenades botaniques, interventions artistiques, chants partagés, ateliers…

Dimanche 19 septembre, Borels-Savine, 9h-13h

LES FOURS À CHAUX DES DEUX VALLONS

A l’occasion de la rénovation urbaine en cours, les travaux ont mis à jour au fond du vallon un bel ensemble de fours à chaux, témoins du passé industriel de ces quartiers en bordure du massif de l’étoile. Nous partagerons à la fois l’enquête des habitants et le regard de l’archéologue sur ces vestiges important à une transmission vivante de l’histoire locale.

ARGILES

Nouveau folklore et culture industrielle au nord de Marseille

3 séries d’ateliers artistiques autour du patrimoine tuilier du bassin de Séon à Foresta

Et si on partait à en voyage ici?

Et si on inventait ensemble un pays imaginaire, le fabuleux pays des tuiles et de l’argile?

En l’explorant on pourrait écouter et raconter les multiples histoires de ceux et celles qui vivent et ont vécu là, on pourrait aussi écouter ce que nous disent les plantes, la terre et aussi les caddies et le béton . Peut-être même qu’on pourrait peu à peu inventer des fêtes, des chants, des traditions à ce drôle de pays à la fois si réel et accueillant à nos rêves?

Et si l’argile pouvait donner matière et formes à l’envie de tisser avec toutes ces voix une histoire collective?

Pendant tout l’été, une première série d’ateliers vous propose de partir à la recherche des histoires et des savoirs-faire liés au passé tuilier de Foresta et des quartiers environnants. C’est aussi vers les usages d’aujourd’hui que ce voyage nous conduira, pour peu à peu vivre une aventure collective et pourquoi pas imaginer un nouveau folklore pour se relier?

Photos Nathan Bonnaudet et Dominique Poulain

Renseignements et inscriptions aux ateliers (gratuits) : 06 09 87 98 75 ou 07 68 23 59 91

Le festin argileux
Atelier proposé par Nathan Bonnaudet (artiste designer)

Il y a quelques dizaines d’années, Foresta était une carrière d’argile dans lequel on récoltait la terre servant à fabriquer les tuiles de Marseille. Cet été une tuilerie d’un nouveau genre s’installe sur le parc, des outils traditionnels et un four à céramique primitif vous invitent à découvrir l’histoire industrielle locale. Le temps d’une semaine, venez fabriquer de la vaisselle inspirée des techniques de fabrication des tuiles et réaliser un festin célébrant le sol de Foresta.

du 26 au 30 juillet: 9h30-12h30 du lundi au jeudi, Vendredi 9h30-18h avec goûter de restitution en fin de journée. Visite des réserves du Mucem le mercredi 28 juillet.

Pour les Familles, enfants à partir de 9 ans et adultes


Rouge  Atelier proposé par Louise Nicollon (artiste plasticienne)


Au pied de Foresta, l’usine Monier. Dernière industrie tuilière marseillaise, elle appartient à un récit où le paysage, les femmes et les hommes ont fabriqué ensemble une histoire et une forme à la ville : l’un fournit la matière première, l’ argile, les autres apportent leurs savoir-faire, artisanaux puis industriels… Nous vous proposons d’enquêter ensemble sur cette histoire en recherchant et collectant avec et auprès des habitants les différentes voix et formes que prend cette histoire (souvenirs, savoir-faire, luttes, archives…).

du 19 au 28 juillet : 9h30-12h30 lundis et mardis matin, mercredi 9h30-18h

Familles, enfants à partir de 9 ans et adultes

Les bolides
Atelier proposé par Nathan Bonnaudet (artiste designer)


Foresta est depuis des années le terrain de jeu des motards de tout Marseille. Il n’est pas rare de croiser les passionnés entre les collines naturelles et les remblais entassés là. Mais depuis quelques mois, des chevaux se sont installés sur le site et se confrontent aux moto cross. Venez réaliser des costumes et drapeaux en textile et participer à une parade mettant en scène la rencontre de ces deux groupes.


Les mercredis de septembre

14h30-18h30

Adolescents (à partir de 13 ans)

Argiles est un projet évolutif qui aimerait relier les histoires, les quartiers et les initiatives autour d’un patrimoine à la fois multiple et commun. Il prendra de multiples formes (ateliers de pratiques artistiques, fêtes, balades, parades…) au fur et à mesure des idées, expériences et énergies partagées. Il est porté par la coopérative d’habitants Hôtel du Nord, avec les artistes impliqués, Foresta, Yes We Camp et ses partenaires, l’Harmonie de l’Estaque, l’Ecole de musique de Séon, l’association Voyons Voir et de multiples collectifs d’habitants actifs dans leur territoire.

Le projet Argiles est soutenu par Rouvrir le Monde, un dispositif de la DRAC PACA dans le cadre de l’été culturel 2021 du Ministère de la Culture et par le programme Culture et lien social du Ministère de la Culture et de la préfecture des Bouches du Rhône.

Mythologie : Une mythologie est un ensemble de mythes qui forment un système doté d’une certaine cohérence, sous-tendu par la logique propre au système de pensée développé par une communauté donnée, dans un endroit et à une époque donnés.

Folklore : Le folklore (de l’anglais folk, peuple et lore, savoir, connaissances, science) est l’ensemble des productions collectives émanant d’un peuple et se transmettant d’une génération à l’autre par voie orale et par imitation. Ces arts et traditions populaires comprennent la culture littéraire (contes, récits, chants, musiques et croyances), figurative (rites, costumes, danses, décors, représentations), et matérielle (habitation, outillage, techniques, instruments, etc.).

Assemblée : Espace de dialogue rapproché pour personnes impliquées, mais aussi s’assembler (mettre ensemble, unir).

LA FÊTE DU RUISSEAU

4/5/6 juin 2021

avec le collectif des Gammares

Trois jours pour prendre soin du fleuve côtier Caravelle/Aygalades

Les humains, depuis le début des temps, se sont rassemblés là où il y avait de l’eau douce. C’est là que se trouvent aujourd’hui nos villes. Quand dans la fraîcheur d’une ripisylve urbaine, vous prêtez l’oreille au roulement de l’eau et des cailloux qu’il transporte, quand, au détour d’une ruelle, vous saisit la vue d’une petite cascade, cela ne vous apaise-t-il pas ?

La ville a besoin que circule l’eau fraîche et limpide qui relie les collines et la mer, et plus son trajet est libre, plus profond est ce lien. 

Avec pour emblème la crevette bio-indicatrice nommée Gammarus Pulex, et en rêvant qu’à nouveau abondent les eaux depuis les roches calcaires, nous allons relier par la marche tous les ramassages de déchets de l’Opération Calanques Propres organisés dans le ruisseau Aygalades en aval, Caravelle en amont.

Relier l’amont à l’aval, se rassembler dans un même récit et une même déambulation à fleur du ruisseau, nous a permis de comprendre à quel point son histoire raconte les histoires de nos villes et leurs dépendances. Pour prendre soin de nos urbanités et des eaux qui les rendent vivantes, il nous faut nous assembler et échanger entre tous les habitant.e.s qui vivent dans le bassin versant de ce fleuve, depuis les vallées du massif de l’Etoile jusqu’à la calanque d’Arenc.

C’est pourquoi, nous voudrions vous inviter à notre fête du ruisseau, qui sera rythmée par l’action simple et fédératrice qu’est le ramassage de déchets sur ses rives. La fête se déroulera trois jours durant, les 4, 5 et 6 juin de l’année 2021. Le vendredi, des ramassages seront organisés vers l’aval, le samedi vers l’amont, et deux grandes marches, l’une depuis Arenc, et l’autre depuis Septèmes, conflueront en fin d’après-midi à la Cité des Arts de la rue en une assemblée de bassin versant. Une journée de fête et de débat s’y déroulera le dimanche.

Riverain.e.s du ruisseau, de proche ou de plus loin, viendrez-vous célébrer notre petit fleuve-côtier si important dans notre histoire et pour notre futur ?

Le programme complet

Les inscriptions

Le collectif des Gammares réunit des associations et acteurs actifs le long du ruisseau pour favoriser un meilleur partage des connaissances, relier les initiatives et les territoires du bassin versant, proposer des actions communes et prendre soin du fleuve côtier. Il réunit à ce jour le Bureau des guides du GR2013, l’ApCAR (Association pour la Cité des Arts de la Rue), la coopérative Hôtel du Nord, les CIQ riverains, les AAA (Association des Amis des Aygalades), l’association AESE (Action Environnement Septèmes et Environs), l’association Jardinot, l’école de jardinage du jardin des cheminots, les artistes-voisins, le collectif SAFI et espère bien grandir encore.

NON SITE ON SITE*

Le sens de la pente

Du vendredi 23 au dimanche 25 octobre 2020

Week-end d’exploration citoyenne et de recherche artistique dans les paysages que nous habitons. Balades, exposition, installations et performances, conférences, concerts…

// Ven 23 oct 17h-20h30 //

Exposition – Vernissage à La Déviation
Avec Edwin Cuervo, Juliette Feck, Adrien Fontanell, Cie Le Cri De La Fourmi, A. Rollier, Annick Viet, Ludivine Venet, Jules Bourret, Jean François Debienne

// Sam 24 oct 10h-20h30 //

10h-13h – Balade LE SENS DE LA PENTE #1 avec le 1000 pattes (coopérative Hôtel du Nord)
Un groupe d’explorateurs de proximité, des habitants motivés, des artistes curieux, un orchestre d’improvisateurs inspirés s’embarquent tous ensemble à la recherche du Sens de la pente. Première étape d’une journée qui dévalera jusqu’à la mer, une balade à voix multiples part à la rencontre des hauts paysages du Massif de la Nerthe.
Inscription
Jusqu’à 17h30 – Performances aux Ateliers de la Nerthe et le long du chemin jusqu’à la mer.
Avec Léna Hiriartborde, Cie Le Cri De La Fourmi, Le Grand 8, Francisca Crisostomo Lopez, Oscar Landais, Louise Nicollon Des Abbayes, Aldo Thomas, Gilbert Cosset et Le Grand 8.
17h30-20h30 Concerts à Thalassanté
Avec la Fanfare des familles & et la Fanfare Pompier Poney Club.

//dim 25 oct – 11h-17h //

Brunch, exposition, conférences et discussions à la Déviation
14h Présentation de l’édition – Walking the data par Jean Cristofol et François Parra
Conférence Agir ici et maintenant par Floréal Romero
Détail de la programmation

*Non Site On Site: ce titre fait référence à l’oeuvre de l’artiste de Land art Robert Smithson, (années 60 aux Etats Unis) qui réalisa plusieurs oeuvres mettant en correspondance des espaces extérieurs, périphériques, incertains, illimitées, souvent modifiés par l’activité humaine, et des mises en formes intérieures, délimitées, fragmentaires.
Une proposition organisée par la Déviation, Hôtel du Nord et Thalassanté

BALADES D’AUTOMNE

Reprise des balades publiques le 19 septembre à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine.

Les balades seront mises en ligne progressivement de septembre à décembre 2020 et s’ajusteront aux consignes sanitaires. Nos balades programmées.

Redémarrage également des balades d’exploration du “1000 pattes” avec Le sens de la pente, du côté du massif de la Nerthe, ainsi que La bal(l)ade harmonique, entre l’Estaque Foresta à l’occasion du bicentenaire de l’Harmonie de l’Estaque. On y enquête, s’aventure, on se perd parfois, on s’apprend, on converse… et à la fin, on a fabriqué une balade ! Fabrique de balade.

MARCHER LE CONFINEMENT

Le week-end suivant le confinement du 17 mars, Hôtel du nord devait proposer une balade nommée « Se relier malgré tout ».
On devait y relier des quartiers fragmentés, des histoires de vie, des ruptures topographiques, des humains et une rivière…Pendant le confinement ce titre prenait une nouvelle résonance, et « se relier » devint peu à peu l’idée de maintenir du collectif à la fois pour penser, partager nos affects et s’entraider.

Et puis vint le déconfinement, avec tout le flou qui l’accompagne. Besoin de plein air, besoin de se retrouver socialement, besoin de partager cette expérience singulière dans son vécu intime, inégalitaire dans ses conditions et incroyablement commune, aussi.
Nous allons donc reprendre des balades, en tous petits groupes, mais pour quelques temps pas celles qui étaient prévues. Maintenant qu’on ne peut plus prévoir autant en profiter!


Nous vous proposons une série de promenades pour partager à la fois les histoires mais aussi les transformations qu’a occasionné le confinement dans notre rapport à nos espaces de proximité. L’appartement, le jardin, le quartier, la zone des 1km, le dedans et le dehors, nous avons tous.tes du redéfinir nos frontières, nos usages et au bout du compte nos perceptions et notre connaissance de nos lieux d’habitation et nos territoires quotidiens.
Chaque balade partira donc de notre expérience concrète du confinement. Chacun.e d’entre nous vous invitera à la fois à parcourir son espace qu’il a pendant 2 mois différemment pratiqué, et à partager des histoires, des rencontres, des observations. Chaque promenade se finira par un temps convivial qui nous donnera la possibilité d’échanger ensemble sur ce qu’on voudrait garder, transformer, imaginer à partir de l’expérience en cours.
Une manière de nous aussi nous rendre viral et vivants…

Les consignes sanitaires seront appliquées (distanciation physique et jauge de la balade) dans la responsabilité de chacun.e.

Lundi 1er juin : Balade des-confinés #1 Avec Fati et Rachid dans le vallon des Mayans.

Samedi 6 juin : Balade des-confinés #2 Avec Julie, Nathalie et leurs voisins dans le quartier de Mourepiane.

Vendredi 12 juin : Balade des-confinés #3 Avec Christine et Stéphanie en centre-ville.

Jeudi 18 juin : Balade des-confinés #4 Avec Claire, Georges et Agnès dans le quartier des Borels.

Samedi 20 juin, à 16h: La balade virale Marcher comme un virus avec 3x3x3 personnes

Jeudi 25 juin à 18h : Balade des-confinés #5 avec Chloé, Antoine et Carole en centre-ville.

Dimanche 28 juin, à 17h : Balade des-confinés #6 Danièle, Mathilde, Jef, Olivier et les habitants du pont dans le quartier de l’Estaque.

LE CDI : Centre de Documentation des Interrogations, des Interprétations, des Imaginations, des Irritations…

S’il convient d’être grave, c’est d’une forme de gravité qui nous fait avoir les pieds sur terre. Et les pieds sur terre c’est le début de la joie. De l’atterrissage et du refus d’un monde abstrait. Nos modes d’explorations habituellement marchées et qui activent la conversation, le corps, la modification de la relation à ce qui nous environne et nos capacités à prendre soin semblent être des outils toujours aussi importants. Comment les activer en période de confinement ? Sans indocilité puérile, ni soumission en dépit du bon sens, comment les cultiver pour pouvoir se préparer dès à présent à l’aujourd’hui comme à l’après ?

Apprendre à respirer sous l’eau, plutôt que d’attendre que la vague passe. Mais aussi, plus simplement pour se faire du bien et se relier, malgré tout.

Le CDI c’est quoi ?

Né des pratiques d’exploration du Bureau des guides du GR2013 et des habitants marcheurs de la coopérative Hôtel du Nord, le CDI est un lieu d’échange et de réflexions collectives, de textes, podcasts, musiques, films qui résonnent particulièrement avec la situation, ou qui permettent de prendre une tangente.

Il prendra pour l’instant la forme d’une newsletter contributive pour partager des initiatives, des pensées, des textes mais aussi des jeux et des protocoles pour mettre à l’épreuve notre manière d’habiter le monde et en ramener des récits, des dessins, des photos, n’importe quoi. Le CDI est une tentative de poursuivre les aventures commencées tout en réinventant le voisinage dans un monde confiné.

Le CDI c’est qui ?

Des habitants, des artistes, des citoyens qui aiment marcher et explorer pour mieux habiter et se relier, et toutes celles et ceux qui le veulent ou le voudront.

Toutes propositions de contribution (textes, dessins, vidéos…) sont bienvenues : CDI@gr2013.fr

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