Value of the invisible archives for society

For the third edition of the #InvisibleArchives of the Manifesta Biennal, Moroccan artist Mohamed Fariji (b. 1966, MA) is collaborating with our cooperative of inhabitants from the northern districts of Marseille Hôtel du Nord.

Involved in the exploration of urban myths and collective memory, Mohamed Fariji, develops participatory artistic projects over a long period of time. After a three-week residency hosted by Hôtel du Nord, the artist will present his collaboration and work on the collective’s archives at Tiers QG, for Invisible Archive # 3. This collaboration happens during upcoming local elections and reflects upon “Oh Bonne Maire”, the political story project of Christine Breton, heritage curator and retired Professor of History.

#InvisibleArchives represent selected genealogies and non-institutional memories of various civil initiatives, histories of resilience and community synergies originated and located in particular areas of Marseille. Challenging the city’s “mainstream” discourses, these genealogies re-narrated by an invited artist or a collective, inhabit the space of Tiers QG in a year-long sequence of  exhibitions and public programmes. Selected archives are used as departure points for artists and exhibitions. The public programme takes place in the ecosystem of Marseille, as well as in relation to foreign initiatives and practices. 

Hôtel du Nord invite four initiatives from the european Faro convention network to share their experiences about #InvisibleArchives: Patrimoni in Psain, Cabbage Field in Lituania, Almašani in Serbia and Machkhaani en Gorgia.

The Faro convention of the Council of Europe on the value of cultural heritage for society is about people, places and stories and to make invisible visible (Faro moto). The Faro convention network members try to implement human rights, rules of law and democracy in sometimes difficult circumstances (clientelism, corruption, rural emigration, gentrification, speculation). To manage these situations, in addition to judicial procedures, manifestations and petitions, they choose to use heritage and archives. What is the value of invisible archives for the society? For heritage communities, education, quality of life, social dialogue, regeneration of communities? They will share their experiences during an Aogora on Saturday 22th of Febbruary from 2 pm to 5 pm a the Tiers QG.

De la valeur des archives invisibles pour la société.

A l’occasion du programme du Tiers QG #Archives invisibles de la biennale Manifesta13, Hôtel du Nord est invité à partager ses archives invisibles, collectées et racontées avec Mohamed Fariji, artiste et porteur d’un projet de Musée collectif à Casablanca. 

Les #ArchivesInvisibles retracent les généalogies et les mémoires non institutionnelles d’initiatives d’habitants, d’histoires de résilience et de synergies collectives originaires et situées dans des zones particulières de Marseille. Ces généalogies qui remettent en question les discours « traditionnels » de la ville, sont racontées par un artiste invité ou un collectif. À travers cette mise en valeur artistique, les #ArchivesInvisibles réactivent ces histoires et récits en dialogue les unes avec les autres et appellent à leur reconnaissance comme patrimoine commun, souvent invisible et inaperçu des institutions.

Hôtel du Nord a invité d’autres initiatives d’habitants en Europe pour qui le patrimoine culturel est un moyen d’action politique pour la défense de leur cadre de vie, la lutte contre l’exode rural, le dialogue post conflit, le renforcement de la société civile : Patrimoni en Espagne, Cabbage Field en Lituanie, Almašani en Serbie, Machkhaani en Géorgie. Ces initiatives font partie du Réseau européen de la Convention de Faro animé par le Conseil de l’Europe sur de la valeur du patrimoine culturel pour la société.

Elles cherchent à rendre visible l’invisible, les personnes, les lieux et leurs histoires (Faro moto). Dans des contextes souvent difficiles – clientélisme, corruption, exode rurale, gentrification, spéculation foncière -, elles contribuent à renforcer le respect des droits humains, l’État de droit et la démocratie. Face à ces situations, au coté d’actions en justice, de manifestations et de pétitions, elles s’appuient sur les patrimoines culturels et naturels pour agir collectivement. La question qui leur est posée est de savoir pourquoi le patrimoine. Quelle est la valeur de ces archives invisibles pour la société? Pourquoi choisissent ils ce mode d’action? Que permet-il? Ces question leurs seront posées comme à Hôtel du Nord, Manifesta et le Musée collectif lors d’une Agora samedi 22 février de 14h à 18h– Au Tiers QG (57 rue Bernard Dubois) : traces et récits visibles et invisibles des communautés.

Pour préparer ce débat, voici une présentation brève du Conseil de l’Europe, de la Convention de Faro et des initiatives qui seront présentes.

Le Conseil de l’Europe et la Convention de Faro

La Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société, dite Convention de Faro, est avant tout une convention sur la société et pour la société. Elle s’inscrit dans le dispositif du Conseil de l’Europe visant à aider les 47 États membres à relever les enjeux sociétaux auxquels ils font face : une crise de la représentativité politique, une crise des modèles économiques et une crise culturelle ou identitaire.

Le Réseau européen de la Convention de Faro réunit une vingtaine de personnes – élus locaux, coopératives, associations, artistes, institutions publiques, …  – qui comme nous sont engagées sur la reconnaissance du droit au patrimoine culturel comme droit humain, c’est à dire pour chaque personne, seule ou en commun, du droit de bénéficier du patrimoine culturel et de contribuer à son enrichissement.

Les travaux du Réseau  portent notamment sur le respect de la diversité des interprétations, la mise en valeur du patrimoine culturel comme  ressource de coexistence pacifique, de développement humain et de qualité de la vie et le  développement de pratiques innovantes de coopération des autorités publiques avec les communautés patrimoniales. Hôtel du Nord est membre de ce réseau et participe activement à ce processus continue de recherche action coordonné par le Conseil de l’Europe.

Le Conseil de l’Europe

La Convention de Faro

Le Plan d’Action Faro

Cabagge field, Kaunas, Lituanie

Kaunas est la seconde ville de Lituanie avec environ 300 000 habitants. Comme l’ensemble du pays, elle a connu depuis les années 90 un important déclin démographique, stabilisé depuis quelques années. Marquée par les multiples occupations et annexions du pays, Kaunas garde aussi en mémoire son passé de capitale de la Lituanie indépendante entre 1920 et 1940 et de première ville juive du pays avant la guerre. Ville étudiante, riche de ce patrimoine XXème mais ayant des difficultés à fixer sa jeunesse au-delà du temps des études ainsi qu’à attirer un tourisme aimanté par la Capitale Vilnius, la ville tente une redynamisation de la ville par la culture, notamment via sa biennale et son titre de capitale européenne de la culture en 2022.

Du côté de la société civile, une tension existe entre une posture plutôt passive issue des années de fort contrôle social, et une évolution des aspirations citoyennes vers des postures plus actives et une meilleure prise en compte de la population notamment dans les décisions liées au développement urbain. Le processus autours du Cabagge field (champs de choux) porté par deux artistes et s’inspirant du community art anglo-saxon, fait émerger une communauté patrimoniale via des actions artistiques comme la co création d’un opéra patrimonial, prélude à un réveil des consciences et à l’engagement d’actions politiques collectives sur la défense de leur cadre de vie. Invités : Vita Geluniene et Ed Caroll, artistes.

Laboratoire patrimoni en zone rurale, Castillan, Espagne

Le programme Patrimoni de l’Université Jaume concerne un territoire rural de 100.000 habitants et 126 villages de moins de 5.000 habitants situés dans l’arrière pays. L’économie y est essentiellement tertiaire (retraités, zones résidentielles) et le tourisme, très présent sur la côte, y est peu développé tout comme l’agriculture. Quelques industries persistent comme la céramique.  Depuis 1992, Patrimoni fait partie d’une réponse plus globale de l’université à sa « dette » envers le monde rural auquel elle enlève une population jeune et qualifiée.

Patrimoni accompagne des initiatives patrimoniales « à la demande » des villageois pour lutter contre l’exode rural en valorisant leurs patrimoines naturels et culturels : l’eau (fontaines, circuits, etc), la laine (industrie, tradition, …), l’art rupestre (patrimoine mondial de l’humanité), la guerre civile (bataille de Levante), l’art contemporain (musée, itinéraire), la céramique (Real fabrica), la musique (festivals, pratiques), la Cartuja de Valldecrist, les oliviers (millénaires), la pédagogie (musée), la faune et la flore (parc naturel), les hippies, … Invité : Ángel Portolés, animateur du programme Patrimoni.

Café citoyen, Machkhaani, Georgie

L’ONG Civic initiative fait émerger une communauté patrimoniale en Géorgie autour du théâtre de Machkhaani et l’animation d’un café de la connaissance. Machkhaani, village de 400 habitants, peu accessible et où le quotidien des habitants reste difficile (absence d’eau potable), possède un théâtre à l’italienne construit il y a deux cents ans par les villageois. La rénovation de ce théâtre, sa symbolique sur la capacité des citoyens à se mobiliser et sa réactivation à travers notamment un festival national mobilise une communauté qui dépasse le seul village et réunie plus de 20.000 personnes aujourd’hui. Cette communauté patrimoniale, face au peu d’intérêt des institutions publiques, s’organise, finance et faire revivre ce récit collectif. Invitée : Nana Bagalishvili, coordinatrice de Civic initiative.

Novi Sad, Serbie

Novi Sad, seconde ville de Serbie, future capitale européenne de la Culture en 2021, compte 400.000 habitants, vingt et une communautés, quatre langues officielles, deux alphabets officiels et neuf religions pratiquées. En 2005, les habitants du quartier central de Almašani ont mené collectivement une bataille contre à un projet de création de boulevard venant couper en deux leur quartier “villageois”. Pour se protéger à l’avenir de ce type de risque, ils mettent depuis en valeur les patrimoines de leur quartier. Cet engagement leur a permis d’être le principal interlocuteur de l’équipe de la Capital Européenne de la culture. Le quartier est au centre des enjeux européens de « migrations, conflits et réconciliation, chômage des jeunes, discrimination des rom et égalité homme-femme » identifiés pour 2021. Les défis à relever par la communauté locale sont nombreux : exode des jeunes face au chômage, discriminations de la communauté rom, présence de “logements sociaux horizontaux” issus de la période socialiste, risque de gentrification accentué par 2021, manque de confiance dans la classe politique, ….   La communauté mène de nombreuses actions pour inclure davantage d’habitants comme le festival « Découvrez les arrières jardins de Almaš » et depuis un an la gestion d’une station culturelle installée dans une ancienne fabrique du quartier.

Invités : Violetta Đerković et Filip Vlatkovic de la communauté.

Le Musée Collectif, Casablanca

Le Musée Collectif résulte d’un travail de recherche, de collecte, de réflexion et de création mené par des groupes composés d’artistes, d’activistes, d’étudiants, d’enfants et d’habitants qui engagent des actions dans leurs quartiers visant à faire émerger des récits peu connus. Dans un processus partagé d’écriture d’une histoire de la ville par ses citoyens, le Musée Collectif accueille des objets, documents, archives et témoignages des habitants sur la mémoire de leurs quartiers en valorisant la macro-histoire, l’intime, l’oublié et les marges. (extrait site internet du musée).

Du droit au patrimoine aux droits culturels des personnes

Le 24 novembre 2020, notre coopérative aura 10 ans. Dix années d’expérimentation sur l’interprétation et l’application du droit au patrimoine culturel, comme droit humain, dans le cadre coopératif et dans le cadre de l’action publique. Les élections municipales sont l’occasion de constater que en dix ans la question des droits culturels a grandement évoluée au niveau législatif et timidement au niveau des institutions.

Il y a dix ans, leur prise en compte relevait d’une expérimentation patrimoniale dans les quartiers nord de Marseille et de la volonté politique avec une demi douzaine de maires qui ont adhéré à Marseille, Vitrolles et Septèmes les Vallons aux principes de la  convention du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société, dite convention de Faro. Une initiative reprise par d’autres élus en Italie et en Espagne.

Aujourd’hui, les droits culturels sont inscrits dans la Loi (NOTRe, CAP) et relèvent de la responsabilité des collectivités locales comme de l’État. Hôtel du Nord fait partie du réseau européen de Faro sur ces droits, créé dans la foulée du séminaire Faro organisé dans les quartiers nord de Marseille en 2013 et auquel ont participé une trentaine de pays. Ce réseau s’est réuni dernièrement à Saint-Denis avec des chercheurs européens autours des enjeux des pratiques d’hospitalité au regard de l’économie de l’altérité.

Au niveau de l’application, Hôtel du nord a co fondé en 2016 la coopérative Les oiseaux de passage qui promeut la prise en compte au niveau européen de ces droits dans les activités d’hospitalité, dont le tourisme. Cette plateforme coopérative du « droit au voyage »  est reconnue jeune entreprise innovante sur ces enjeux et accueil un doctorant en anthropologie. Elle a participé activement au programme de prise en compte des droits culturels par la Région Nouvelle Aquitaine.

La Loi ne suffit pas pour autant à ce que les droits culturels soient pleinement pris en compte. La convention de Faro n’a toujours pas été signée par la France alors que la Loi NOTRe est entrée en vigueur et que leur base juridique et leur intention sont les mêmes. L’importance du travail réalisé en région nouvelle Aquitaine pour définir ne serait ce que la terminologie confirme qu’il s’agit bien d’une « révolution copernicienne » pour les institutions comme pour les initiatives. Il aura fallu 18 mois pour s’entendre sur le sens des termes au regard des droits culturels : publics, offre culturelle, besoin culturel, création, démocratisation de la culture, culture, médiation culturelle et transversalité.

A l’occasion de notre collaboration avec Manifesta13 et l’artiste Mohamed Fariji, archives invisibles #3  Hôtel du Nord (Marseille-Casablanca), cinq initiatives du réseau européen de Faro d’Espagne, Géorgie, Lituanie, Italie et Serbie seront présentes à Marseille pour débattre avec Hôtel du Nord, Mohamed Fariji et Ancrages des “archives invisibles” et remettre une note au Conseil de l’Europe sur cet enjeu.

L’occasion de partir en balade avec Hôtel du Nord et de découvrir le dernier ouvrage de Christine Breton Oh Bonne Maire! aux Éditions Communes, une mise en perspective, dans le présent le plus urgent d’une élection, des racines les plus anciennes de la coopérative quand elle était en gestation dans le programme européen de patrimoine intégré.

Nous vous invitons à venir marcher et penser avec nous les droits culturels des personnes.

Sur les traces de nos pas ….

«Sur les traces de nos pas. Mémoire du quartier né entre Saint André et Saint-Louis» est le titre du livre écrit par Lucienne Brun en 2008 à partir de portraits, parcours, images d’une culture ouvrière fondée sur l’immigration : un livre comme un miroir où les habitants aient envie de se regarder.

Ce livre fait partie de la bibliothèque d’Hôtel du Nord avec le livre «L’église Saint-Louis. L’art et la foi rencontrent le monde ouvrier», première coédition d’Hôtel du Nord en 2010 avec la Fraternité Saint-Louis. Ce livre coécrit avec Christine Breton est le reflet d’une histoire tressée d’espoir, de luttes sociales et de foi chrétienne.

Lucienne a réalisé de nombreuses visites et balades autours de l’histoire de cette église, premier monument historique protégé des quartiers nord de Marseille. Hôtel du Nord obtiendra de la part de l’Archevêché l’autorisation d’organiser ses visites où Lucienne déroulait sur quatre-vingt ans les relations complexes que l’église catholique a entretenu avec le monde ouvrier, de la croisade des années trente à l’aventure des prêtres-ouvriers.

Elle fait partie des sept personnes qui ont co fondé la coopérative Hôtel du Nord le 24 novembre 2010. Elle a contribué à imaginer l’aventure coopérative Hôtel du Nord et à la rendre possible notamment de manière moins visible dans la mise en place de son organisation et dans l’écriture de ses statuts et principes fondateurs.

Les vénitiens, venues en délégation lors des journées européennes du patrimoine à Marseille en septembre 2009, se rappellent la nuit passée à chanter sous l’orage dans sa maison les chants révolutionnaires italiens et à évoquer l’enchevêtrement des liens qui unissent Marseille à Venise où elle se rendra à leur invitation en 2011 pour les journées européennes du patrimoine. Son intervention enregistrée à cette occasion est l’occasion de revenir avec elle sur les traces de nos pas… et sur ses luttes et questionnements, toujours d’actualité.

Lucienne nous a laissé le 6 janvier 2020. Un hommage lui sera rendu samedi 11 janvier – en l’église St-Louis – à 10h30 –  suivi de l’inhumation au cimetière de St Henri.

Nos pensées vont à sa compagne et à ses proches. O bella, ciao.

Voir l’interview vidéo de Lucienne réalisée par Images et Paroles engagées, sociétaire de la coopérative en 2008 pour la sortie de son livre Sur les taces de nos pas … et le texte Lucienne Brun écrit par Nathalie Cazals, sociétaire d’Hôtel du Nord.

Marcelle média : Des guides bénévoles dans les quartiers du nord de Marseille

Balade à la rencontre des chèvres du Rove organisée par Hôtel du Nord © DR

La média Marcelle en ligne interactif alimenté par des journalistes professionnels s’intéresse tout particulièrement aux actions et initiatives utiles à la société et à la personne. Le 30 juillet 2019, ils publient le portait “Des guides bénévoles dans les quartiers du nord de Marseille“.

[Portraits de bénévoles] Ils sont retraités mais loin d’être inactifs ! Sociétaires de la coopérative Hôtel du Nord, Agnès Maillard et Louis Duffet font découvrir leur quartier et leur passion pour l’apiculture aux Marseillais et visiteurs de toute la France. Objectif : mettre en lumière le patrimoine naturel et culturel de ce côté de la ville.

Ma Provence TV : Marseille : Les Quartiers Nord, spot touristique

Agnès et Louis, hôtes et sociétaires d’Hôtel du Nord font l’objet d’un reportage de la chaîne de télévision locale Ma Provence TV. Un reportage vidéo qui présente l’ensemble de leurs offres d’hospitalité “Marseille : Les Quartiers Nord, spot touristique

Chaque soir après le journal de la chaîne de télévision locale Ma Provence TV, une personnalité commente l’actualité, parle de culture, présente son travail ou ses activités sur le plateau de Provence Azur. Vincent Fraschina, hôte de la coopérative Hôtel du Nord est l’invité du jour pour parler slow tourisme et Oiseaux de passage : Du slow tourisme à Marseille.

Et si pour votre séjour à Marseille vous ne cherchiez pas une chambre sur le Vieux port ou la Corniche, mais plutôt chez l’habitant, dans les quartiers Nord ?
Contrairement au Sud, réputé pour son offre touristique, le Nord de la ville est très méconnu, parfois même redouté.
En s’associant à la nouvelle plateforme de slow tourisme « Les oiseaux de passage », des habitants proposent des chambres, des balades et des rencontres pour valoriser leur patrimoine.

Guide pratique « Politique de la ville & ESS »

Le Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Solidaire (RTES) qui réunit des collectivités territoriales qui s’engagent pour le développement de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) sur leur territoire a édité un Guide pratique « Politique de la ville & ESS »

Ce guide pratique apporte des pistes d’actions issues de l’ESS s’appuyant sur l’analyse d’une vingtaine d’initiatives, dont Hôtel du Nord (page 48, Fiches « Déniché pour vous »), qui contribuent à renforcer et diversifier les stratégies mises en oeuvre pour et dans les quartiers politique de la ville en matière d’emploi et de développement économique.

M S: The last sunset of the 1001 Nights of the GR2013

Sunday, September 2, Hotel du Nord joins the office of the Guides of the GR2013 and Yes We Camp to share in Foresta the last meeting of the 1001 Nights. Since February, a series of steps and artistic vigils have not invited us in the vicinity of the GR2013 to meet landscapes and narratives.  To conclude the journey in the company of the artists, the inhabitants, the numerous associations and communes that have thus traveled, the final rendezvous is set up in the northern districts, with special attention to what the stories of hip hop can us Tell about our territory. North Hotel will offer an approach walk to meet the backdrop of these ancient clay quarries in slow transition for several decades.   http://hoteldunord.coop/balades/1001-nuits-au-pied-des-lettres/

Foresta it's starting again!

    For almost two years inventing step by step and hands in the land the possible become wastelands near large coastline. After the installation of the networks (water and electricity) this summer, a series of appointments invites you to both explore, understand and produce.   From Monday 27 to Wednesday 29 August (full) workshop Canissos, [construction workshop braiding of Cannes de Provence] Sunday 2 September at 2.30 pm 1001 Nights: At the foot of the letters [stroll + cultural Event] on registration Saturday 15 September at 2.30 pm stroll Herbarium #1: Botanical Exploration of the slope [stroll] on registration Saturday 29 September at the Biodiversity Tour #1: The fundamentals [Stroll] on registration Saturday 13 October at conferences marchés #1: [Stroll with a guest] on registration Sunday 14 October to 10.30 am Ecological Circulation #1: From the Massif de la Nerthe to the Brook des Aygalades [Stroll] Wednesday 24 October #2 Herbarium: Botanical exploration [stroll] on registration Wednesday 14 November at 14h Walk Herbarium #3: botanical exploration [Stroll ] on registration Saturday 24 November at the Biodiversity Tour #2: The fundamentals [Stroll] on Saturday 8 December at conferences marchés #2: [Stroll with a guest] Saturday 15 December at 14h walking Herbarium #4: botanical Exploration [stroll] On Registration

Walter Benjamin

In the window from 15 September to 15 December 2018 some paths of WALTER BENJAMIN in MARSEILLE

A proposal for a North hotel and the Office of the Guides of GR2013 in co-production with the Musée d'histoire de Marseille in the context of the cycle "Walter Benjamin in Marseille" 

    Go to the showcase of the GR2013, 152 La Canebière 13001 Marseille Vernissage Sunday 16 September at 12h some paths of Walter Benjamin in Marseille [exhibition] between the old obsolete national accounts and the European narratives fledgling, Christine Breton (Honorary Heritage Conservatory) invites us to ask the poetic necessity of counter-fiction. From a few geographical and thought paths of Walter Benjamin in Marseille, there are situations conducive to the emergence of other narratives of a common history. Showcased by Christine Breton with Julie de molt and Jean Cristofol, Scénograpie Theo Paolo Goedert and Milena Walter.    Out of the window on Sunday 30 September follow Walter Benjamin [stroll] by Christine Breton and the association Les Labourdettes. From the showcase on the Canebière to the Labourdette towers, in order to follow the surveys of Walter Benjamin, passing through the café Riche and the Hotel du commerce and traders.   On inscription only of the mouth [Performance market] by Nicolas Martin. A balancing performance exploring the emotion felt by the people of the North who discover the physics of Marseille, live in the animation of our streets and places. A group with slippery posture on the quay of the Belgians and the bottom of the Canebière, pretending not to look at our faces and our postures, hiding behind the pretext of the evocations of those who described our little people. Free on registration on www.gr2013.fr departure at 152 la Canebière/arrival at the Marseille History Museum on the edge of the window on Sunday, October 7 "Geography of the Unseen, from Walter Benjamin to Trevor paraglen" [Mini Sidewalk Conference #1] by Jean Cristofol, philosopher and teacher at the School of Art of Aix en Provence. Walter Benjamin's text the author as producer (1934) has constantly echoed and referenced in the artistic field. Today, it is still an active force that allows us to think about the reconfiguration of practices which, between art, science and activism, renew the forms of experimentation and intervention in the social field.   «Yellow tooth of sea-wolf jaws open… [Mini-Sidewalk Conference #2] Anna Gjuillo, artist and teacher at the University of Aix-Marseille. Benjamin develops the complex, trendy notion of a work that can only be politically correct if it is literaryly just. The question is how to make commitment and quality coincide by insisting in particular on the technique of the author. It is Walter Benjamin writer who will be summoned in this reading-performance from his text titled Marseille that it is to propose to the street, as to better experience and put into practice the theories of its author. Free admission on Saturday 13 October the city-port, lifted from the Rue de Lyon with Walter Benjamin [stroll] 9.30 am to 12.30 am lifted from the rue de Lyon with Jean Cristofol, Christine Breton and Julie de molt, sequenced by interventions in TR Ois bars de la rue de Lyon-aux dung, Saint-Louis, La Viste-which will hang the possible encounters imagined between W. Benjamin and Emile Zoccola, Hanna Arendt and Siegfried Kracauer.  On registration start of the Bougainville Metro